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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 21:38

 

Rémy Ratynska, co-fondateur de l'association Kinozoom et du Festival du Film de Fontenay-le-Comte vous dit tout (ou presque !) sur cette deuxième édition dans "La Grande Emission" de T.V Vendée :

 

2eme-Festival-du-Film-de-Fontenay-le-Comte---La-Grande-Emis.JPG

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo 

 

 

Retrouvez la programmation du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte ici.

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 21:00

Créée en 1983, La Compagnie du Noyau est une association d’amateurs de théâtre. Elle propose de se mettre au service d’un théâtre de qualité en offrant au plus grand nombre la possibilité de participer à des créations de spectacles, à des ateliers thématiques, à des lectures publiques. Toutes ses activités sont placées sous la direction de metteurs en scène et de comédiens professionnels. Elle participe régulièrement à divers festivals amateurs où elle a, à plusieurs reprises, été récompensée. Des membres de La Compagnie du Noyau vous proposeront des lectures pour quatre des films de la programmation du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte.

 

 

PAGE-6---Pinocchio-02.jpg


Lundi 1er avril à 14h00 et Dimanche 7 avril à 10h30 au Cinéma Le Renaissance "Pinocchio" d'Enzo d'Alo, à partir de 6 ans, adapté de Carlo Collodi.

(plus de détail ici)

 

 

 

 

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Jeudi 4 avril à 20h30 au Cinéma Le Renaissance

"Les Raisins de la Colère" de John Ford, adpaté du roman de Steinbeck.

 

Synopsis : Un jeune homme rentre à la ferme familiale en Oklahoma, après avoir purgé une peine de quatre ans de prison pour homicide involontaire. La Grande Dépression sévit alors et comme beaucoup d’autres fermiers, sa famille est chassée de son exploitation. Ensemble, ils partent à travers le pays dans l’espoir de trouver, un jour, du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression...

 

 

 

PAGE-8---Une-partie-de-campagne-02.jpgVendredi 5 avril à 20h30 au Cinéma Le Renaissance

"Une Partie de Campagne" de Jean Renoir, adapté de Maupassant,

(plus de détail ici)

 

 

 

PAGE-17---Le-Silence-de-la-Mer-02.jpg

Samedi 6 avril à 14h00 au Cinéma Le Renaissance

"Le Silence de la Mer" de Jean Pierre Melville, adapté de Vercors.

 

Synopsis : Après l’armistice de 1940, un vieil homme vit retiré à la campagne avec sa nièce. Ils se voient contraints par la Kommandantur d’héberger un officier allemand. Bien décidés à ne pas parler à ce représentant des forces d’occupation, ils l’accueillent dans une maison aussi froide et silencieuse qu’un tombeau. Cependant, au fil des visites de von Ebrennac qui, chaque soir, fait un court passage dans le salon et livre ses pensées à ses hôtes, ils découvrent un homme intelligent, sensible et sincèrement amoureux de la France. Il leur raconte sa passion pour la musique et la culture en général, sa conviction profonde que de cette guerre va naître un rapprochement des peuples. L’oncle et la nièce gardent le silence mais sont troublés par cet homme qui leur parle sans attendre de retour de leur part, qui comprend et approuve même leur résistance silencieuse...

 

 


Retrouvez l'ensemble de la programmation du festival ici.

 



 


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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 00:40

Mercredi 3 avril à 20h30 au Cinéma Le Renaissance, nous serons heureux de vous présenter, dans le cadre du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte, "Blancanieves", une version à la sauce espagnole delirante, sublime et très poétique du célèbre conte de Blanche-neige. Un film d'exception qui s'est vu décerner 7 Goyas en Espagne (équivalent des Césars en France) dont le meilleur film, meilleur scénario original, meilleure musique originale, meilleure actrice etc... A ne pas manquer !

 

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Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite :une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de «Blancanieves ». C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/ Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable…

 

 

 

 

 

Pablo Berger à propos de Blancanieves :

 

«Le scénario de BLANCANIEVES est un «conte des contes» : Le Petit Chaperon rouge apparaît dans le livre que son père lit à Carmencita ; Cendrillon est présente par la façon dont la marâtre fait travailler la petite ; le coq Pepe est le lapin blanc d’Alice, celui qui l’emmène de l’autre côté ; Pinocchio est là avec le personnage de Stromboli/Don Carlos ; La Belle au bois dormant… J’ai tout mis dans un shaker et cela a donné mon BLANCANIEVES. Un cinéaste rassemble toutes ses obsessions, puis il les ordonne. Tu ne travailles pas avec un schéma scientifique, ni avec un plan, mais plutôt comme avec un puzzle, les pièces s’emboîtant les unes avec les autres. L’idée de faire un film muet vient de la projection du film LES RAPACES d’Erich von Stroheim à San Sebastián. Mais il y a eu un tournant évident quand j’ai découvert, au début des années quatre-vingt-dix, le livre «Espagne occulte» (España oculta), de Cristina García Rodero, et que j’ai été fasciné par trois ou quatre photos de nains toreros. Il y avait une telle dignité dans ces photos et elles me racontaient tant d’histoires… Ce qu’il y a d’émouvant dans ce livre c’est que c’est aussi un voyage dans le temps, ce sont des photos des années soixante-dix qui ont l’air de sortir des années vingt. Le germe du film était déjà là : nains toreros, années vingt, marâtre, ferme, muet.»

Propos de Pablo Berger recueillis in dossier de presse Blancanieves 2013.

 


Retrouvez la programmation du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte ici.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 00:06

 

PAGE-6---L-ogre-de-la-Taiga-01-copie-2.jpg 

 

A l'occasion du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte venez fêter Pâques de façon originale au Cinéma Le Renaissance le lundi 1er avril autour de deux séances de Ciné-gouters.

 

Au programme :

 

14h00 - "Pinocchio" d'Enzo d'Alo (2013), à partir de 6 ans (plus de détail ici), précédé d'une lecture de La Compagnie du Noyau.

 

15h30 - "L'Ogre de la Taïga" (2013), à partir de 4 ans (plus de détail ici).

 

Le Ciné-goûter de Paques c'est bien entendu un film... mais aussi un goûter ! Pour cet événement nous avons fait appel à Christophe Moreau, artisan chocolatier des "Ateliers du Goût" à Foussais Payré qui proposera à vos gastronomes en culotte courte des compositions qui régaleront à coups sûr leurs papilles !


 

L-atelier-du-gout.jpg

 

Tarif unique : 5 euros (un film + un goûter) - Pass'Festival : 18 euros pour l'ensemble des séances du festival.

 

Retrouvez la programmation du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte ici.

 


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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 23:51

PAGE 13 - Cong Binh

 

 

Mardi 2 avril à 20h30 au Cinéma Le Renaissance, nous serons heureux de vous présenter, dans le cadre du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte, "Cong Binh, la longue nuit indochinoise" (inspiré de l'ouvrage de Pierre Daum, "Immigrés de force"). La projection du film sera suivie d'une rencontre avec son réalisateur Lam Lê. Ce film, relatant un pan très méconnu de notre histoire,  a remporté le prix du Jury au Festival du Film Historique de Pessac et le prix special du jury au Festival du Film d'Amiens.

 

PAGE 13 - Cong Binh 01

 

À la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias Công Binh sous l’Occupation. Ils étaient les pionniers de la culture du riz en Camargue. Considérés injustement comme des traîtres au Viet Nam, ils étaient pourtant tous derrière Ho Chi Minh pour l’Indépendance du pays en 1945. Le film a retrouvé une vingtaine de survivants au Viet Nam et en France. Cinq sont décédés pendant le montage du film. Ils racontent aujourd’hui le colonialisme vécu au quotidien et témoignent de l’opprobre qui a touché même leurs enfants. Une page de l’histoire entre la France et le Viet Nam honteusement occultée de la mémoire collective.

 

 

 

 

«[...] Le plus troublant, et parfois le plus émouvant, c’est en effet la réserve extrême, la pudeur toujours intacte, avec lesquelles s’expriment ces personnages. Pas la moindre acrimonie ou amertume ne suinte des images de Công Binh, juste le chagrin d’une jeunesse volée et la plaie d’une injustice que la France n’a jamais officiellement admise. Avec émotion mais aussi humour, parfois avec une franche ironie, ils peignent un portrait très peu flatteur de ce pays mais ne semblent jamais réclamer autre chose que de la considération. Sous-titré "la Longue nuit indochinoise", ce film en apparence si feutré, si retenu, donne en réalité le sentiment de faire briller les torches de la vérité au coeur même des ténèbres, juste avant la grande nuit de l’oubli. Nul doute qu’il se trouvera des voix pour accuser un tel film de plonger une nouvelle fois la France dans les affres de la «repentance», ce qu’un témoin anticipe déjà : «Je n’aurais jamais pensé que la France puisse s’intéresser à cette histoire, qui n’est pas glorieuse pour la République des droits de l’homme. C’est comme si elle se donnait un coup de bambou, non ? Si, mais certaines gifles sont salutaires.»

 

 

Olivier Seguret in Libération.fr, 29 janvier 2013

 

 

PAGE 2 et 3 - Lam Lê

Lam Lê

 

 

A propos de Lam Lê :


A 20 ans, Lâm Lê quitte le Viêt Nam et s’installe à Paris pour suivre des études de mathématiques supérieures et finit aux Beaux Arts, en étudiant la peinture. Son goût artistique s’élargit, il devient scénographe à l’Atelier du théâtre de l’Epée de Bois dont il est co-fondateur à la Cartoucherie de Vincennes. C’est en 1975 qu’il entre en cinéma en tant qu’assistant réalisateur notamment avec Jean-Pierre Mocky. Remarqué pour ses story-boards de Claude Miller il est vite appelé par d’autres cinéastes. Toutes ces expériences l’amènent naturellement à la réalisation et, c’est dans les années 80 qu’il entame une trilogie dont le sujet central est l’Indochine. Après «Rencontre des nuages du dragon »(moyen-métrage sélectionné au Festival de Cannes 1981) puis « Poussière d’Empire », avec Dominique Sanda et Jean-François Stévenin (sélectionné à Venise 1983 et Berlin 1984) et enfin, Công Binh.

 


Réservations possibles à partir du mercredi 27 mars directement au cinéma Le Renaissance de Fontenay-le-Comte.

 

Venez nombreux !

 

Retrouvez l'ensemble de la programmation du festival ici.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:47

 

 

 

 

"Une Partie de Campagne" sera diffusé le vendredi 5 avril à 20h45 au Cinéma Le Renaissance à l'ocassion du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte. La projection du film sera suivie d'un atelier "De la Nouvelle à l'Ecran" par l'association Petite Lanterne et la Compagnie du Noyau. (plus de détails ici)

 


Retrouvez l'ensemble de la programmation du festival ici.


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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 23:20

Le vendredi 5 avril à 20h45 à l'occasion du 2ème Festival du Film de Fontenay-le-Comte (du 1er au 7 avril au cinéma Le Renaissance) venez assister à une soirée spéciale autour du film culte de Jean Renoir "Une Partie de Campagne" (1936) adapté de la nouvelle éponyme de Guy de Maupassant (1881). La projection du film sera suivie d'un atelier "De la Nouvelle à l'Ecran" par l'association Petite Lanterne et la Compagnie du Noyau.

 

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Par une torride journée d’été, la famille Dufour quitte Paris pour Bezons-sur-Seine. Monsieur Dufour accompagné de sa femme, sa belle mère, sa fille et son commis s’arrêtent dans une charmante auberge en bord de Seine. Tandis que le déjeuner sur l’herbe est dressé, deux canotiers viennent à leur rencontre. La chaleur et le vin aidant, il est décidé que Madame Dufour et sa fille, Henriette, iraient faire une promenade en Yole sur les eaux du fleuve en compagnie des deux jeunes hommes. Lorsque les bateaux quittent la rive, le ciel se charge de gris et annonce l’orage à venir…

 

Petite-Lanterne.png

 

"De la Nouvelle à l'Ecran", vous saurez tout sur la conception de ce petit chef d'oeuvre de Renoir qui n'a failli jamais voir le jour ! Pierre et Dominique Laudijois, professeurs de cinéma, fondateurs de l'association Petite Lanterne vous ferons pénétrer dans les coulisses d' "Une Partie de Campagne" et vous offrirons une analyse croisée entre le film et la nouvelle de Maupassant. Leur intervention sera alimentée de lectures de membres de "La Compagnie du Noyau".

 

 

PAGE-2-et-3---Compagnie-du-Noyau.jpg

 

On ne présente plus cette compagnie de Théatre Amateur tant elle est connue et reconnue! Pour ceux qui ne la connaîtraient pas sachez qu'elle propose de se mettre au service d’un théâtre de qualité en offrant au plus grand nombre la possibilité de participer à des créations de spectacles, à des ateliers thématiques, à des lectures publiques. Toutes ses activités sont placées sous la direction de metteurs en scène et de comédiens professionnels. En 2011 elle reçoit le "Masque d'Or" qui récompense, tout les quatre ans, la meilleure représentation issue du théatre amateur (outre sa participation à la soirée autour de Renoir/Maupassant, des lectures seront proposées avant la projection de "Pinnochio", "Les Raisins de la Colère" et "Le Silence de la Mer").

 

 

Cette séance sera précédée du portrait "Lire" #22 : Alain Paucard lit «Petit manuel du séducteur en campagne» (1988 - 4 mn) par Gérard Courant (plus d'infos ici).

 

Retrouvez l'ensemble de la programmation du festival ici.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 23:25

PAGE-4---Alain-Resnais.jpg

 

Alain Resnais se passionne très tôt pour toutes les formes d’art. La photographie, la peinture ou encore la littérature influenceront grandement son oeuvre. A 12 ans, le jeune cinéphile qu’il est se voit offrir sa première caméra Kodak, avec laquelle il tourne quelques films en super 8 dont un «Fantomas». Également passionné de théâtre, il s’inscrit au Cours Simon avant d’intégrer en 1943 la première promotion de l’IDHEC (aujourd’hui La Fémis), en section montage. Après-guerre, il réalise une série de films d’art très remarqués («Van Gogh», «Guernica»). Contemporain de la Nouvelle Vague, il est plus proche du groupe «Rive gauche» engagé dont font partie Chris Marker, avec qui il co-signe «Les statues meurent aussi» (Prix Jean Vigo 1954), et Agnès Varda avec qui il monte «La pointe courte», premier long métrage de la réalisatrice en 1956. La même année, il obtient encore le Prix Jean Vigo, pour «Nuit et brouillard», documentaire qui deviendra un film de référence sur la déportation. Suivront 19 longs métrages dont le dernier «Vous n’avez encore rien vu» est sorti en 2012. Alain Resnais ne s’est jamais départi de la littérature au sein du processus créatif de ses films. Il a adapté de nombreuses oeuvres littéraires et collaboré avec de nombreux écrivains pour l’élaboration de ses scénarios.

 

L’hommage que nous rendons à Alain Resnais s’intéresse à deux films de la première décennie de la carrière du cinéaste :

 

PAGE-4---Hiroshima-Mon-Amour-d-Alain-Resnais-02.jpg

 

Samedi 6 avril à 15h30 : "Hiroshima Mon Amour" (1959 - 90 mn - N/B), d’après un scénario de Marguerite Duras.


En août 1957, à Hiroshima. Dans la pénombre d'une chambre, un couple nu, enlacé. Elle, une jeune actrice francaise d'une trentaine d'années venue pour jouer dans un film sur la paix. Lui, un architecte japonais. C'est l'histoire de leur impossible amour.

 

 

PAGE-4---Je-t-aime--je-t-aime-de-Alain-Resnais.jpeg


Dimanche 7 avril à 14h00 : "Je t’aime, je t’aime" (1968 - 90 mn - Couleur), d’après un scénario de Jacques Sternberg.


Après une tentative de suicide, Claude Ridder se prête à une expèrience scientifique : un voyage dans le temps. Il est ainsi projeté dans son passé, et se retrouve heureux, auprès de sa femme Catrine, un an auparavant...

 

 

Ces deux séances seront   suivies d’une intervention de Suzanne Liandrat-Guigues, professeur d’études cinématographiques à l’Université de Paris-8. Elle a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma, parmi lesquels on peut compter des essais consacrés à Jacques Rivette et à Luchino Visconti (Le couchant et l’aurore, Klincksieck), dont elle est une spécialiste renommée. Elle a cosigné avec Jean-Louis Leutrat, en 2006, un ouvrage sur Alain Resnais qui fait autorité, intitulé «Alain Resnais, Liaisons secrètes, accords vagabonds» (ed. Les Cahiers du Cinéma). Son champ de recherche lie le cinéma à un certain nombre d’actes esthétiques comme la sculpture, l’écriture (Jean Cayrol, Marguerite Duras), dans une démarche singulière. A l’occasion de l’hommage rendu à Alain Resnais, elle vous proposera de creuser les liens entre le cinéaste et la littérature.

 

Retrouvez l'ensemble de la programmation du festival ici.

 


 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 11:20

 

Falstaff 02

 

Venez assister le samedi 6 avril à 20h30 à un grand Opéra sur grand écran : "Falstaff" de Verdi mis en scène par Dominique Pitoiset sur un livret signé Arrigo Boito d’après "The Merry Wives of Windsor" et des scènes de "Henri IV" de William Shakespeare. Daniel Oren dirige l'orchestre et le choeur de l’Opéra national de Paris.

 

La captation de cet opéra filmé est signé Philippe Béziat, réalisateur du documentaire "La Traviata et nous".

 

Pour son dernier chef-d’oeuvre, Verdi trouve dans l’histoire de ce vieux seigneur ruiné et pansu matière à la comédie dont il a toujours rêvé : un grand éclat de rire qui, un siècle plus tard, continue de résonner en nous.

 

Falstaff.jpg

 

"Il y a quarante ans que je désire écrire un opéra comique». Lorsque Verdi écrit ces mots en 1890, il a déjà fait par deux fois ses adieux à la scène : avec «Aïda» et avec «Otello». Cinquante ans auparavant, il s’était déjà essayé à l’opéra-bouffe avec «Un jour de règne» : un échec auquel la mort de son épouse – survenue pendant la composition – avait donné un arrière-goût bien amer. Est-ce le désir de conjurer ce destin, auquel il a consacré tant de ses opéras, qui lui fait reprendre la plume une dernière fois ? Est-ce l’ombre de Shakespeare ? Est-ce le livret du génial Boito, imaginé à partir d’Henri IV et des Joyeuses Commères de Windsor, qui balaie ses dernières résistances ? «Je m’amuse...», ne cesse de répéter Verdi en composant Falstaff. Les frasques de ce vieux seigneur ruiné et pansu - qui veut tromper les femmes et se retrouve battu, caché dans un panier de linge sale et versé dans la Tamise – le compositeur les regarde désormais avec ce regard clair, lointain et malicieux qu’on lui trouve sur ses dernières photographies. À quatre-vingts ans, il compose à loisir et s’affranchit des règles : airs, duos, ensembles se fondent dans un même mouvement musical, continu et endiablé, qui fait de ce Falstaff une comédie lyrique sans équivalent, un grand éclat de rire qui, un siècle plus tard, continue de résonner en nous."

 

 

 

 

 

Durée du spectacle : 153 mn / 3 actes dont un entracte de 30 mn avec cocktail proposé par l’association L’Ami Jot’.

 


Tarifs : 15 euros (12 euros pour les moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi, plus de 60 ans, détenteurs du Pass' Festival et adhérents de Kinozoom).

 


Réservations possibles à partir du mercredi 3 avril directement au cinéma Le Renaissance de Fontenay-le-Comte.

 

Venez nombreux !

 


Retrouvez l'ensemble de la programmation du festival ici.

 


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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 11:43

 

La Religieuse de Guillaume Nicloux vient de sortir au cinéma. Plus de 40 ans après le film de Jacques Rivette, Nicloux nous offre une nouvelle adaptation de l'oeuvre de Diderot. A voir le lundi 1er Avril à 20h30 au cinéma Le Renaissance.

 

La Religieuse de Guillaume Nicloux

 

XVIIIe siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu’elle aspire à vivre dans « le monde ». Au couvent, elle est confrontée à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes… La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté.

 

 

 

 

Guillaume Nicloux à propos de "La Religieuse":

 

«Je porte ce projet depuis l’adolescence. J’ai eu une éducation religieuse et je n’ai pas été loin, après ma profession de foi, d’envisager le séminaire. Cette tentation s’est évanouie à treize ans, lorsque j’ai découvert la sexualité, la musique, l’explosion des sens, tout ce à quoi j’étais resté étranger jusqu’alors, non parce que j’étais élevé de façon rigide, bien au contraire, mais parce que la foi m’occupait provisoirement. En pleine révélation punk et anarchiste, je me suis mis à dévorer les livres, et parmi eux La Religieuse, que j’ai reçu de façon très violente dans ma révolte et le foisonnement de questions que je me posais. Ce livre ne m’a jamais quitté et a laissé une marque indélébile en moi. Quelques années plus tard, je me suis demandé comment donner une dimension cinématographique à l’histoire de cette jeune fille mise au couvent contre son gré. J’ai seulement trouvé l’angle d’une adaptation possible il y a trois ans. Quelle clef avez-vous trouvée pour filmer cette histoire ? Je devais parvenir à me dédouaner du contexte du roman, me déconnecter de l’image anticléricale de Diderot, me concentrer sur l’essence même du texte : l’ode à la liberté. J’ai toujours été fasciné par l’enfermement volontaire, la vie cloîtrée, entre autres celles décrites par Jean Genet et Edith Stein. Cette mise en abyme perpétuelle entre notre vie intérieure et ce qui nous entoure, l’enveloppe matérielle posée comme rempart. Mais La Religieuse est moins un roman sur l’enfermement que sur la liberté. J’ai donc voulu recentrer le livre sur ces véritables désirs : l’autonomie de penser et l’accomplissement de sa vie au-delà de tout clivage religieux. Car au fond, Suzanne ne nie pas sa foi ni son amour de Dieu, elle affirme seulement sa volonté de les vivre comme elle l’entend.»

 

 

Retrouvez l'ensemble de la programmation ici.


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